Lorsque, dans quelques années, on dressera la liste des mutations que la pandémie de Covid-19 aura générées ou accélérées, le baccalauréat, monument français par excellence, y figurera sans doute. L’annonce, vendredi 3 avril, par le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, de la suppression des traditionnelles épreuves de fin d’année et de leur remplacement par la prise en compte des notes obtenues tout au long de l’année scolaire, constituerait une révolution si elle intervenait en période normale. Ni l’occupation nazie ni Mai 68 n’avaient entraîné l’interruption totale des épreuves.
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